Quand sa salle de répétition est au cœur de sa maison, il faut apprendre à gérer les passages impromptus de sa famille. Ces images datent de 2014, mais le son est d’aujourd’hui, en 2023. Veuillez pardonner les couacs : je m’entraine à chanter cette mélodie d’Aaron Copland qui met en musique un poème d’Emily Dickinson. Le poème en entier est ci-dessous. En français ça ressemblerait à quelque chose comme:
Ô Nature, la plus bienveillante des mères !
Impatiente d’aucun enfant,
Pour les faibles comme pour les rebelles,
Son admonition est douce.
En forêt et à travers les collines,
Le voyageur l’entend
Rappeler à l’ordre les écureuils rampants
Et les oiseaux impétueux…
Nature, the gentlest mother
Emily Dickinson
Nature, the gentlest mother
Impatient of no child,
The feeblest or the waywardest,—
Her admonition mild
In forest and the hill
By traveller is heard,
Restraining rampant squirrel
Or too impetuous bird.
How fair her conversation,
A summer afternoon,—
Her household, her assembly;
And when the sun goes down
Her voice among the aisles
Incites the timid prayer
Of the minutest cricket,
The most unworthy flower.
When all the children sleep
She turns as long away
As will suffice to light her lamps;
Then, bending from the sky,
With infinite affection
And infiniter care,
Her golden finger on her lip,
Wills silence everywhere.
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